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Libre de droits
J'ai gagné puisque je suis sortie. C'est tout ce que je demandais. Il manque encore un papier. Qui manque d'organisation en réalité ? 3 mois sans ressources, je m'en souviendrai. Gagner peut aussi faire perdre et rester dissuasif. On n'oublie jamais le harcèlement subi. On n'oublie rien en réalité, jamais !
J'ai dit pourtant : " Dîtes à mon harceleur que s'il me croisait par hasard, qu'il change de trottoir".
ça m'a rappelé ce représentant des forces de l'ordre qui a du changer de magasin pour ne pas m'y croiser. Je n'ai rien contre les représentants des forces de l'ordre. J'avais seulement contre celui-là qui me sortait sa langue dans le dos de sa femme à chaque intervention. Je ne l'ai pas dénoncé à sa femme d'ailleurs mais en chantant, en arrivant avant lui à son domicile, quand j'entendais ses collègues autrement plus sympathiques faire du sport. Chacun trouve ses techniques pour se faire entendre. Quand je l'ai vu dans ce commerce, je l'ai appelé par son nom et ne voulais point lui conter fleurette. Il s'est sauvé et je ne l'y ai jamais revu.
Cette fois-ci, j'ai porté plainte. Que m'importe ce qu'il en adviendra. Il faut porter plainte. Je ne dénonce pas, j'accuse ! et ne retirerai jamais ma plainte quoiqu'il arrive.
Que les hommes harceleurs nous entendent : "Nous ne nous laisserons plus faire ! " et les plaintes sont de plus-en-plus prises au sérieux.
J'ai mené ma propre enquête aussi. On ne m'a pas dit du bien. Une bonne réputation, ça se mérite.
J' en profite pour écrire que "RQTH" ne signifie pas forcément handicapé(e) mental(e) et quand-bien même, aucun handicap ne justifie un harcèlement, ni le fait d'être une femme, ni celui d'être en précarité économique.