Ecrire mais conter,
Lors d'un stage, une conteuse professionnelle m'avait dit : "tu es conteuse et tu ne le sais pas". Je n'y croyais guère, n'ayant jamais vraiment conté. Je crois cependant à mes capacités. Aussi, j'ai fait un deuxième stage avec une conteuse tout aussi merveilleuse que mon ancien formateur. C'est décidé, je vais apprendre au contact d'autres conteuses et conteurs, au moins en dilettante mais en dilettante volontaire et appliquée.
Conter les légendes limousines que je connais bien, les ayant étudiées en autodidacte, mais pas seulement. Conter les histoires des autres et les miennes aussi.
Conter parait si facile et ça ne l'est pas. On devient rarement un bon conteur seul. S'enrichir des autres et de leurs différences, comme dans l'écriture, dans toute discipline, au travail, dans la vie.
Conter aussi contre la haine, encore et toujours. Conter pour transmettre - pas forcément des connaissances- des émotions, des rires et de la joie. Conter pour émerveiller et s'émerveiller.
Et conter pour mieux écrire aussi.
Conter pour partager...