Il y avait en elles une fôret immense et sauvage prête à fleurir, à croître et à conter, mais bien des arbres furent abattus, et chaque branche morte emportait avec elle un morceau de leurs coeurs et de leurs vies. Pourquoi suis-je devenue si timide,...
Lire la suitePOESILES CITADINES
Limoges en nuit. Y'a bien des jeunes qui tanguent, La police qui fait ses fournées, Les brasseries paisibles, Qui m' pèsent et m' soupèsent. Y'a la rue d' la soif, Avec ses bars à ambiance, Ses hommes seuls et saouls, Ses femmes mûres en manque. Y'a la...
Lire la suiteLe cadeau de Catherine
Rumeurs, ou le cadeau de Catherine. Fait divers véridique qui s'est passée en l'an 200O, je crois, dans un village de France. Professions et noms fictifs, evidement. Et j'ai brodé évidemment., C’est l’Bernard, le fils du pharmacien qui m’a raconté comment...
Lire la suiteVictimes d'agressions sexuelles, violés
PORTEZ PLAINTE! EXIGEZ LA RECONNAISSANCE DES VIOLENCES QUI VOUS ONT ETE FAITES! N'AYEZ PAS PEUR! EXIGEZ UNE ENQUÊTE POUR NE PAS VIVRE SOUS UNE COLERE INGUERISSABLE! POUR NE PAS GÂCHER VOTRE VIE! POUR NE PAS VOUS COUPER DU MONDE! POUR VOUS AIMER! POUR...
Lire la suiteTentative de poésie sociale,
J'ai acheté un parapluie, 8, 99 euros. Il a cassé sous l'eau. J'ai acheté une paire de chaussures, 29, 99 euros. Elles se sont cassées le talon. J'ai acheté une jupe, 29, 99 euros. Elle a oublié de s'ourler. J'ai acheté un sandwich, 2,99euros. Pis, j'ai...
Lire la suiteAmaloa et la glauque,
En glissant vers la glauque, Amaloa a mal holà, a le mal de mer, le mal de mort, a l'air en moins. Elle pente de se pétrifier, tente de se liquéfier, sente d herbacées. Elle ne pleure pas, a peur et peine et ne prie pas. Elle ne croit crue, se craie cassée,...
Lire la suiteBerce-moi Barcelone,
Elle avait cru, Ô! Barcelone, aux bercements de tes automnes, mais au bras de son cobra, on la fouilla encore. D'hôtels crasseux en dealers amaigris, de plans vaseux en familles appauvries, de bars miteux en ses rêves évanouis, elle s'incrusta dans les...
Lire la suiteL'écriture
Il y a une peur d'écrire parfois, la peur d'écrire vraiment, celle de bien écrire peut-être, et qui serait comme la création d'un gouffre dans lequel on se jetterait avec avidité. Il y a des barrières encore auxquelles on se heurte, des murs dont on apporte...
Lire la suiteMES ECRIÂMES
A Nannie, Nannie nymphe, nympho, tu te goures manies. Tu ne t'aimes plus. Tu baises. Non, tu te fais baiser surtout. Tu y crois encore à l'amour, quand ils palpent tes contours. Nannie ma mie, je t'aime bien mais n'aime pas tes amis, Qui jaugent mes envies...
Lire la suiteOu s'en va l'amour?
Ou s'en va l'amour? Quand les hommes succombent A l'argent, au velours D'une vie trop facile Aux dépends des atours D'une vie si fertile. Ou s'en va l'amour? Quand grondent les bombes Sur l'enfant, nos amours, Quand meurt la terre De poisons tous les...
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