Une mère paniquée frappe à ma porte.
"Je crois bien que mon fils est mort".
Je la suis dans la rue.
Vi... Il l'est. Il est tranquille, c'est sûr, n'a pas souffert, mort dans son lit.
Bon, pas de panique.
Les pompiers. Me suis trompée. Bon, les pompiers...
Elle tourne et moi aussi.
Allez, les pompes funèbres, faut se décider.
Allez, on va se faire une tisane, manger un truc, si ça passe.
On va en parler, si on peut.
Oui, il était gentil
Et alcoolique... N'a pas passé la soixantaine, en étais encore loin...
On avait beau s'y attendre, ça fait toujours un choc.
Perdre un enfant, ne pas m'imaginer...
°
Mon père lui, est décédé à 72 ans, après 2 ans d'hôpitaux
Œdème, artérite, gangrène, cœur, "un miraculé" qu'ils ont dit, "une force de la nature", "plus un organe de bon, on a failli tout refermer sans l'opérer". Il faut dire qu'il avait perdu déjà bien de ses amis prématurément... Il a beaucoup souffert.
ça devrait inciter à consulter...
"Aidez-moi Docteur, je suis alcoolique et je veux vivre ", non ?