Emus par mon premier livre.
C'est ma plus grande récompense.
Des femmes et des hommes aussi.
Il y a ceux qui me demandent pourquoi j'ai effacé mon époux et mes enfants, à part leur naissance que je raconte. Je leur répondrai par pudeur et par discrètion, pour les préserver et par amour. C'est pour cela aussi que j'ai choisi de conserver mon nom de jeune fille et pour rendre hommage à mes parents qui ont fait ce qu'ils ont pu avec les moyens qui étaient les leur.
Et puis, il est beaucoup plus facile d'écrire sur les disparus que sur les vivants. Ce n'est pas un hasard si j'ai osé montré mes textes seulement après le décès de mes parents. La peur de blesser, de juger, de se tromper, celle de choquer.
Il s'agissait aussi de déposer ma propre histoire avant de reprendre tous mes autres écrits.
L'émotion de mes lecteurs me touche et rien ne me fait plus plaisir que ceux qui me disent s'être reconnus dans mon livre.
Merci encore à tous ceux qui m'encouragent, famille, amis, anciens employeurs, enfants de mes employeurs, voisins de café...
L'écriture réconcilie avec soi-même, et ce faisant, avec le monde au-delà des divergences et des différences d'opinions, de religion, de classes...
Merci à mon éditeur, René Thibaud (éditions Gaspard Nocturne) qui m'a fait confiance.