Haïkus d'en bas, ZACH !
Un croissant d'étang
Entre monts verts et boisés
Et des joncs tranquilles
Ma berge est herbue
Sur des fleurs de trèfles roses
Des tortues butinent
Surplombant l'étang
Trône une maison bourgeoise
Le soleil la boit
Dans les chênes clairs
Pinsons pipits et mésanges
Partagent l' été
Pêche de l'amour
Un vieux et son petit-fils
Suivent la lignée
Tilleul parasol
C'est un arbre qui bourdonne
De ses fleurs bien pleines
Si l'étang miroite !
Il ondule et croasse
Buses dans son cadre
Dans les marécages
Les libellules s'accouplent
Les mousses s'étirent
Des herbes sauvages
Et partout des papillons
ça y est ! Je décolle
L'étang d'Ambazac
Quand je suis en bas en bas
Du vrac est beau, ça !
L'étang d'Ambazac
Quand je suis osée au zoo
Est un dos un bras
Les temps d'en bas, ZACH !
Quand vous me semblez si beau
Abusent des ondes
Abusent des ondes des sens
Des ondes des sens
Des ondes des angles
Descendent
Et sanglent
Resplendissent
Sous la pénétration intense du zénith, l'étang d'Ambazac jouit et explose en couleurs, parfums et vies discrètes
Mais les algues vertes
à l'étang d'Ambazac Zach
Nous gâchent la fête