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Je vis ma vie ma volonté jusqu'à mon orgueil
Dans la mesure des mes capacités
Le chat s'en accommode
Nous sommes biens seuls
Pas tristes
Pas sinistres
La poésie se promène sans entraves
Jusqu'à ses crus
Elle rebondit du jardin aux cloisons
S'échappe par des trous de fourmis
Elle est cet éclair de soleil sur un vieux poteau
L'illumination du toit en plastique d'un piètre cabanon
La langue de bois d'une fleur artificielle
Une fenêtre sur la mer
Qui n'est qu'un reflet sur le pont d'un tableau
Je ne sais où vont mes mots
Ils voyagent au gré du vent
Ceux des indiens m'atteignent
Me peignent de chair et de sang
Je ne sais quel est leur accent
Il parfume mes regards de feuilles et d'innocents
Je perds des mots au hasard des saisons
Il est en tant qui m'imprègnent
Ils sont des cœurs tambours
Des mots d'amour
Qui n'ont nul besoin d'arènes
La poésie se révèle sans bagages
Sinon des sas qui se partagent
Elle fait écho à l'humain
Ils ont écrit vous êtes un peu poète
Ce peu qui m'appartient
C'est de ce lieu que se redressent des corps atrophiés