J'entends le grand vacarme du monde
Je vois des barrages tout engloutir
Je touche la paume de ta main
J'avale tes mots pour scintiller
Je sens le parfum de toute chose
Il faut du courage pour voir de la poésie
même dans le chaos
Il en faut pour apprivoiser la mort
Si le monde entier se fissurait
Il faudra combien de graines
Pour en combler les vides