Se détacher le temps qu’il faut
de la marche du monde.
Se nettoyer de la folie des autres
et parfois de la sienne.
Je crois que tout le monde est fou,
fou d’amour ou bien de haine.
Fou d’être trop sensible ou pas assez.
Fou d’être un être humain.
Je crois que la frontière est mince
entre la fantaisie et la folie.
Parfois, n’y crois plus du tout.
Nous jonglons avec l’absurde,
nous le jetons comme un boomerang.
Nous aimerions rivaliser avec les étoiles
et sommes des feux follets,
passionnés ou bien trop tristes,
riants,
sincères,
ou pour ne pas pleurer.
Nous éliminons la ponctuation,
simplifions l’orthographe,
peut-être comme nous voudrions être,
plus simples,
donc moins complexes.
Nous sommes connectés,
déconnectés des essentiels,
assaillis par des sponsors
sans âmes ni visages…