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J’ai une petite chanson qui me trotte dans la tête

C’est quand je peine à dormir

En rêve je fais 3 pirouettes

et au moins un saut à l’élastique

Une entreprise me fait confiance

Et me confie divers travaux

Ou bien je tombe au RSA

Et j’en profite pour écrire, écrire, écrire

En mangeant tellement de soupes

Que j’en fais une indigestion !

C’est con les rêves des pauvres parfois

Je ne rêve pas de fortune

Je ne rêve pas de diamants

Je ne rêve pas de m’évader sur une île

Je ne rêve pas d’aller sur la lune

Je ne rêve pas des  ghettos de riches

Ça m’a toujours rendu indifférente

J’y ai travaillé parfois

Dans ces ghettos pour vieux riches

Ils s’y ennuyaient comme des rats morts

Ou passaient le temps

En nous accusant d’avoir volé des bagues

Dès Les 5 premières minutes

Des femmes

Toujours des femmes

Méchantes et trop gâtées

Alors, je leur disais :

  • Je vais me mettre à poil , là, devant vous et vous allez fouiller toutes mes affaires ! et je commençais à me déshabiller

Et elles retrouvaient la bague, la mémoire leur revenait…

Elles avaient été élevées comme des idiotes

Elles ne savaient rien ou pas grand-chose

se vantaient de n’avoir jamais travaillé

ou bien d’avoir épousé

un riche exploitant

un riche industriel

un riche artisan

un riche commerçant

un militaire de carrière

Elles méprisaient les pauvres

Sans même savoir pourquoi

Elles souffraient de tous les préjugés stupides

Et ça les rendait mauvaises

Pour elles

Pauvres égalait ratées, faignantes, idiotes, ignorantes

Alors qu’elles avaient elles-mêmes si peu de culture

et si peu d'intelligence

Mais se croyant tout plus que nous

et autorisées à nous rabaisser

Elles aimaient se moquer

Elles aimaient critiquer

Elles n’aimaient rien

Ni grand-monde

Elles étaient catholiques

et "bien-pensantes"

Elles ne pensaient même pas !

 

 

J’ai une petite chanson qui me trotte dans la tête

Et je vais la garder pour moi

PS : RICHES chez moi  ne veut pas dire tous les riches, uniquement ceux qui nous méprisent.  Je ne les méprise pas, ils m' indifférent sauf à m'humilier.

Et cessez d'inverser les rôles, en tant qu'aides à domicile, nous travaillions chez bien des fous et des folles ordinaires, c'est à dire paranoïaques, angoissés, bipolaires, psychotiques, narcissiques, manipulateurs, déprimés, névrosés, schizophrènes, suicidaires...Mais aussi courageux, travailleurs, empathiques, joyeux, etc.

Et ils sont aussi nombreux chez les riches que chez les pauvres.  Les Humains dans toute leur diversité...

Idem pour "la racaille" d'ailleurs.

" Gérer des fous, d'où la fougère..." 

Vous n'imaginez même pas le travail qu'il faut fournir. en plus du travail habituel pour gagner des clopinettes !

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