Ne croyez-pas que ce soit facile tous les jours, surtout en ce moment. J'assume.
Mon athéisme est pourtant joyeux. Puisqu'il n'y a rien ni dieux, tâchons d'être heureux sur terre.
Je n'ai jamais été aussi désespérée naguère que croyante. Vous n'y pourrez rien changer et je n'essaierai pas même de vous convaincre. Que vos Dieux vous aident mais ne s'imposent pas. Merci d'avance...
Si vous aviez le même, ça se saurait. Il n'y aurait pas toutes ces guerres immondes. il n'y a rien de plus facile que de faire parler son dieu.
En tout cas, si vous étiez témoins de miracles, je vous écoute.... Personnellement, je n'en ai connus aucun qui ne soit au final qu'une grande supercherie.
Ne me plaignez-pas ! Ne priez surtout pas pour moi. Maudissez-moi si ça vous chante. Que m'importent
vos niaiseries...
La foi qui me fut imposée fut longtemps un fardeau qui m'a ratatinée. Si j'avais été la seule, ça se saurait.
Bien que respectueuses des croyances d'autrui tant qu'elles ne tentent pas de s'immiscer dans ma vie, que le nombre d'athées augmente me ravit et me ravira toujours.
Et non l'athéisme n'est pas synonyme de nihilisme et de désespoir, et ni de manque d'éthique ou d'immoralité ou de violence, bien au contraire ! Il suffit d'accepter d'être mortel somme toute, et la vie, la vie seule et le réel prennent tout leur sens.
J'ai lu que les plus optimistes seraient les plus violents. Pas tous ! et plus que de l'optimisme, je pencherai pour une joie de vivre, malgré handicap, douleurs et pauvreté (sauf le temps de ma formation qui se termine). Une joie de vivre car c'est maintenant ou jamais. Pauvre, on a plus de mérite forcément. Et tellement plus de lucidité ! Après je vous comprend aussi puisque dieux expliquent tout et que c'est beaucoup plus facile que de voir la réalité telle qu'elle est.
à 58 ans, quelles sont mes chances de retrouver du travail ? Je préfère ne pas y penser, où plutôt penser que je vais en trouver, à tort ou à raison.
Ce qui est sûr, c'est que ce ne sont pas tous vos dieux qui vont nous sortir de la merde, et ME SORTIR DE LA MIENNE...