Femmes handicapées, discriminations, violences masculines.

Dans une association, j'ai rencontré des femmes plus handicapées que moi.   Elles racontent : la discrimination, même administrative, l'oubli, la solitude, des violences masculines, les coups, les brimades, les viols, la misère.

Il faudrait cesser de représenter la femme handicapée comme une jolie jeune femme en fauteuil roulant, très volontaire, sexy et bien intégrée. La réalité est tout autre !

Lors d'un entretien, on m'a dit :

- Je ne veux pas d' emmerdes avec des handicapées. C'est non ! 

Lors d'autres entretiens, on m'a proposé l'exploitation financière.

Mon handicap reste mineur par rapport à bien d ' autres. J'avais juste besoin d'un fauteuil à accoudoirs et de pouvoir me lever de temps-en-temps, de faire des pauses, qui permettent souvent de mieux travailler. Mais le handicap fait peur et ils veulent des gens compétitifs.

Les femmes handicapées sont souvent harcelées, écartées, isolées, infantilisées, violentées, agressées et vues comme des êtres faibles, incapables de décisions ou de lucidité. Je conteste !

Il n'y a pas non plus un handicap mais toutes sortes de handicaps.

On nous dit : cachez votre handicap.

et on nous dit aussi : ne le taisez-pas.  Dîtes que l'entreprise peut avoir une aide à vous employer.  A chaque fois que j' en ai parlé, on m'a dit NON !

Il faudrait savoir...

On vient aussi de me refuser un entretien car je n'ai pas encore fait ma 4 ème vaccination (rappel) suite à la covid contractée en mai malgré mes 3 vaccins réglementaires. C'est en cours.  J'ai respecté le délai imposé. Pas sûre que ce soit légal. 

Alors ils nous voient comme des assistées feignasses !  Je conteste encore ! et j'ai connu moi aussi des hommes qui voulaient profiter de ma situation. (Rappel : pauvre avec une RQTH, sans pension).

C'est non !

J'ai été confrontée à des hommes riches sur les réseaux sociaux ou de sorties :

-  Dis-moi oui ! J'ai de l' argent, des biens. Je t'en ferai profiter contre du sexe, voire du sexe hard.  Je t' offre des vacances. (Quand je travaillais encore, aussi).

et à des hommes pauvres, dont un chef d'entreprise ruiné et endetté :

- Dis-moi oui. Et demande une pension. Grâce à toi,  on va s'en sortir.

C' est non !

C'est non !

C'est non !

C'est non !

Il faut sans doute le vivre pour y croire !

Et c'est du vécu.

Tout ce que j'espère, rencontrer un jour un homme qui ne voudra pas profiter de ma situation. Un homme , comme moi, gentil.  Je n' ai besoin ni de cadeaux, ni de parasite. Et je n'apprécie que le sexe tendre et qui s'attache. Merci de votre attention et gardez vos mépris pour vous-mêmes. ça nous fera de vraies vacances.  Nos vies seraient meilleures sans vos harcèlements de mâles dominateurs et égoïstes !  Je n'y inclus pas tous les hommes, seulement ceux-là.  Et je m'estime assez pour m'éviter les proxénètes ou tout acheteur de femmes et de sexe ou tout homme marié qui voudrait me cacher, ceux qui ne  cherchent qu'à satisfaire leurs égos et à en ajouter une de plus sur leur tableau de chasse !

Alors oui, comme je l'avais déjà écrit : "Jouissez les femmes, avec vos époux, avec vos amants" mais pas avec ces hommes-là. Et amants signifie aussi compagnons, pas forcément adultère.  Ce n' est pas parce que c' est à la mode d'acheter une femme qu'il faut y souscrire.  La majorité des femmes ne souhaitent pas du tout être achetées.

C'est aussi pour ça que je ne voterai jamais pour vous... Et encore moins pour le rn qui reste contre les droits des femmes ! et accuse injustement les pauvres et les assistés, qui aimeraient bien travailler ! exceptions obligent.  On en trouve toujours.  L'exception devient la règle pour ces partis-là.