Surcote, surcôte, podologue, cadavres d'oiseaux

Très bien ce podologue, je le garde ! qui devine tout, les entorses, les valgum, les algus, les varus, les decalus de hanchus, la jambus plus courtus que l'autre.  Et j'ai appris, que non, les nerfs touchés par mégarde lors d'une opération ne repoussaient pas tous. D'où des fourmillus récurentus.  Je n' en ai jamais voulu à ce chirurgien qui  m'a avoué m' avoir un peu loupée.

J'ai appris récemment aussi que  que j'ai une surcote sur une vertèbre.  Avoir quelque-chose en plus me fait plaisir ! Je vais la nommer la surcotus enigmatiqus.

C'est parfois rare par les temps qui courent. Une cote de plus, ça peut servir.

Je confonds cote et côte mais pas cot. Une surcote de compensation ? Allez savoir. Si j'ai bien compris, elle est à l'opposé de mes douleurs, dans le cou et du côté de l'épaule moins douloureuse.  Tant qu' elle ne me perfore pas le cou.

Et ça va pousser longtemps ? Si c' était un bec de perroquet, je le savais déjà, ou j' en  ai un de supplémentaire. Il faudra me faire un dessin.  On m'en a fait un. J'aime bien qu'on m'explique clairement. Finalement, nous connaissons mal nos propres corps. Nous sommes de drôles d' animus.

Le bassin à l'envers selon un ancien médecin, je n' ai jamais compris comment, un genuvalgum aigu selon un autre, trop d'usure et une surcote, je vais finir par me sentir spéciale ou pas à vos normes de femme parfaite . Une histoire de mots et de langage, peut-être. 

Une sous cote m'aurait vexée, une surcote me ravit.  Vais-je m'arranger à 60 ans ? J'essaie. Muscler ! Marcher !

A propos d'oiseaux, si j' en vois des cadavres !

Sécheresse, famine, empoisonnement des eaux ?