Je me demande
Quand la lune est blonde
Si les baleines ne sont pas de très vieilles dames
Qui se balancent dans des flots rêvés
Sur lesquels surnagent des bouches de poètes.
Je me demande
Quand mon visage est pâle,
Si pâle...
Oh! Opaline, que m'as-tu conté?
N'existes- tu qu'en brillance
A la nuit tombée?
Je me demande
Si les noyaux des dunes
Dénudent les tempêtes,
Et si un parfum de prunes,
Nos mises, nos mains,
Parcourt l'échine de nos amours.
Mais quand le ciel
Se glisse sous nos draps,
Je voyage à la vitesse de la lumière,
Tu vois!
Et quand tu jettes ton fiel
A l'orée de nos émois,
je deviens clairière,
Et tu deviens bois.
Quand la lune est blonde
Si les baleines ne sont pas de très vieilles dames
Qui se balancent dans des flots rêvés
Sur lesquels surnagent des bouches de poètes.
Je me demande
Quand mon visage est pâle,
Si pâle...
Oh! Opaline, que m'as-tu conté?
N'existes- tu qu'en brillance
A la nuit tombée?
Je me demande
Si les noyaux des dunes
Dénudent les tempêtes,
Et si un parfum de prunes,
Nos mises, nos mains,
Parcourt l'échine de nos amours.
Mais quand le ciel
Se glisse sous nos draps,
Je voyage à la vitesse de la lumière,
Tu vois!
Et quand tu jettes ton fiel
A l'orée de nos émois,
je deviens clairière,
Et tu deviens bois.