Il parait que je suis mièvre
Ce n'est pas vous qui vous en plaignez
Mes mots seraient trop sucrés
Pourquoi y ajouter leur fiel?
Le mien me nourrit bien assez
Et s'épuise dans tous jardins
Je n'ai plus l'âge d'écouter personne
Et personne à combattre
Sinon ceux qui me feraient taire
Et puis
Même plus
Plus personne à combattre
Ni même mes propres peurs
Tous ces mépris, tous ces orgueils
Je ne les comprendrai jamais
Alors que nos vies sont si brèves
Couchons-nous donc sur la pelouse
Et laisse-moi ce coin d'herbes folles
Arrachons Thuya et bambous
Et à leur place juste un noisetier
Un joli charme un châtaignier
Ce n'est pas vous qui vous en plaignez
Mes mots seraient trop sucrés
Pourquoi y ajouter leur fiel?
Le mien me nourrit bien assez
Et s'épuise dans tous jardins
Je n'ai plus l'âge d'écouter personne
Et personne à combattre
Sinon ceux qui me feraient taire
Et puis
Même plus
Plus personne à combattre
Ni même mes propres peurs
Tous ces mépris, tous ces orgueils
Je ne les comprendrai jamais
Alors que nos vies sont si brèves
Couchons-nous donc sur la pelouse
Et laisse-moi ce coin d'herbes folles
Arrachons Thuya et bambous
Et à leur place juste un noisetier
Un joli charme un châtaignier