Aux arts ni coeur

De même que tout lien est à dénouer
Rien ne doit être figé
En écriture

Je revendique des mots branlants
Des mots branleurs

Je vous lis et m'imprègne
Vous relis et ne me peigne pas

Vous écoute
Et ne vous redoute pas

Mes démons restent terrorisés
Sous le lit de mon enfance

Il n'en n'a pas toujours été ainsi bien sûr

Mes médecins ont leur coeur à gauche

Vos valeurs actuelles sont dépassées par les événements
 Par les Eves nouvelles

Il vous faudra l'accepter
Ou mourir dans la crainte

Que m'importent vos mal et dictions!

Un jour, vous aurez du mal à déglutir
Un jour, vous verrez votre vie défiler
Et serez prêts

Ou pas.

Ne me jetez- pas des pierres!

Je n'ai pas le dos d'un vieux, Monsieur!
Mais peut-être le canal lombaire trop court

Vérifions!

ça expliquerait tout et bien des négligences

Mes dents ne se sont pas fragilisées sans cause
Se brisent

Comme du verre

Il y a des acharnements moraux et physiques à remettre en pause
Des garnements économiques

Qui coûtent cher aux petits qui vous portent la monnaie

Ce kinésithérapeute me joue du pipeau
Croyant me dresser

Je mesure tout- de- même 1m61, en me tirant bien
Tire-moi dessus!

Je n'en ai ni cure ni tares
Au revoir!

Ces praticiens indécents
Pragmatiques et libéraux

Ces arts ni coeur

J'ai laissé tant d'argent à quelques-uns, croyant bien faire.

JOUISSEZ ARNAQUEURS!

Quand je ne gagne plus de quoi vivre

Vous n'emporterez pas mon fric au paradis!
Ni vos âmes...