Laissez-moi renaître
A chaque éveil du jour
Laissez-moi chercher
Le souvenir des comètes
Laissez-nous jouir
Quand nos peaux sont trop sèches
Laissez-moi mourir un peu
Quand les hommes pillent jusqu'à la chair
Et leur propre maison
Laissez-moi rugir
Quand les sourds perdent la vue
Laissez-moi avec vos Dieux victimes
Et croire en nos paix
Nos âmes
Et croire en nos vrais
Nos flammes
Je ne sais pas si c'est de la poésie
C'est une pauséie improvisée et non travaillée
C'est un jet de langage, une jetée de mots, une voix fléchée, une plume de geai peut-être, un éclat de roche branlante.