L'écriture vous fait changer d'amis parfois, transforme vos relations avec la famille. Il y a ceux qui l'aiment et ceux qui la détestent, ceux qu'elle blesse ou dérange. Il faut en passer par là. Je corrige un roman qui j'espère verra le jour. Avant que d'être une autobiographie, ce n'en est pas une, c'est un ROMAN! Avec ses erreurs, ses interprétations, ses visions erronnées ou fantaisistes, son imaginaire, ses rajouts, ses oublis et c'est ainsi qu'il faut le lire. Un roman n'est pas la vérité ni même la réalité. C'est tout un ensemble qui nous dépasse souvent , alors, je suis désolée si je blesse, choque ou dérange. J'écris ce qui vient, sans volonté de salir personne. J'utilise ce que je connais, ce que j'ai envie de connaître et ce que je connais mal voire pas du tout. J'ajoute des châpitres où je raconte des choses que je n'ai pas vécues, je rajoute des personnages qui m'ont été inspirés par des gens que j'ai connus adultes, etc, alors, prenez ce que j'écris pour ce que c'est, du roman! je n'y vise personne en particulier. Je n'y règle pas de comptes sinon avec moi-même. J'en ai fait lire des extraits à mes parents avant leurs décès ou je parlais déjà d'alcoolisme et de bigoterie. Ils ne m'en ont pas voulu, je vous assure et ils m'ont souhaité dé réussir. Ils étaient émus et ont bien compris tout ce que j'y ajoutais d'imaginaire. Voilà juste ce que j'ai à répondre à ceux qui pourraient se sentir blessés ou visés... C'est ma vision du monde enfant et elle n'est pas "parole d'évangile"... (Tant mieux d'ailleurs... Elle est plus réaliste si ça se trouve, iark! iark!)
Et contrairement à Johnny, je n'y nomme personne! Tous mes personnages sont fictifs mais forcément inspirés plus ou moins par des personnes réElles. Je peux utiliser autant de personnes que je veux pour créer un seul personnage par exemple, etc, donc n'y cherchez personne en particulier,
Et TOC!
Et puis, mon écriture n' a pas pour but ni ambition de plaire à tout le monde...
je vais vous raconter une anecdote. Une amie a perdu un enfant naguère et j'ai écrit un conte. Si je me suis inspiré de cet enfant, c'est uniquement pour sa rebellion face au monde des adultes. J'ai tout imaginé et fait l'erreur de garder son prénom pour nommer le personnage principal de mon conte . J'ai fait lire le premier jet à des membres de la famille trop tôt après le décès et reçu des coups de téléphone. Je ne donnais pas le beau rôle à "truc" ou avais oublié "machin" et je devais très bien connaître cet enfant. Et bien non, cet enfant décédé accidentellement, je ne l'ai pas rencontré plus de 5 fois. S'il m'a inspiré mon conte, ce n'est pourtant pas son histoire. C'est une sorte d'histoire "universelle" qui m'a été inspirée autant par mes propres enfants que par tout ceux que j'ai rencontrés au cours de mon existence...
Je reprendrai ce conte après mon roman, si j'y arrive, et j'ai décidé que j'y arriverai, et ce, que ce soit publié ou non.