Quand la femme déflorée, bafouée, essuie
D'un revers de vers, les coups portés noirs de suie
Quand l'homme s'avoue impuissant, abandonné
D'un éclair des yeux quand soudain il a tonné
Où dérivent les rêves sinon aux fusions
Même imaginées des volcans et de la lave
Grâce aux océans surs poivrés de leurs visions
D'une grande vague aux lieux des terres-épaves
Mais quand les enfants suivent les traces des poèmes
Et que les mots sanglants arrachés aux je t'aime
D'un autre vers tendre s'enlacent aux rivages
Emergent des presqu'îles de tout paysage
Mais quand les enfants suivent les traces des poèmes
Je n'ai plus peur des mots ni même des bohèmes
Je n'ai plus peur du feu ni des orages violents
Si la nature me dit la force des vents
Sur une suggestion de Jacques Viallebesset
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