La liesse du bien

Sais-tu te réjouir seul

Et danser comme un simplet

C'est la musique qui m'ennivre

Et aux Dieux ma pauvreté

Au Dieux au diable

C'est du pareil au même

Au feu toutes flammes

Périssent les sorcières

Dans tes voeux

Tu m'espères et me maudis

Perdu

Dans mes yeux

Tu prospères ou rapetisses

élu

Je pars

Sur un long chemin d'épines

Trop court

Je danse

Sur le tapis de mes parents

Richesse d'antan

Tu m'entends?

Tu mens tant

Prends le miroir de la reine

Et mire ta beauté triste sire

Croque donc la pomme

Et endors-toi

Seul

Je danse

Je transe

Et franche façonne

Jadis, j'ai du trancher un homme en petits morceaux

Chaque jour

Jusqu'à ce qu'il disparaisse

Gladys a t-elle tuer le père

Pasteur et ignorant

De ceux qui ne tolèrent qu'un livre

Ou damnent

Je suis riche

Bien plus riche que toi

Banquier

J'ai des robes de mots

Des paysages

Des dessous de survie

Des tas d'images

Vivantes et éternelles