J'ai retrouvé ma peau d'aise
Peau d'âne
Ma peau de poésie
Je cultive des mots terribles
Qui traverseront les fenêtres
Libres
J'ai déterré mes carans d'ache
Pour gribouiller vos faces trop blêmes
Je choisis des ocres impurs et terrestres
En appelle à mes forces obscures
Et gigantesques
Je vais construire une yourte sur mon balcon
Un igloo dans ma baignoire
De nouvelles cases pour mon cerveau
Et vous pouvez bien en rire
Quand vous finirez seuls et dépendants