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Quand je mourrai
Je te ferai des signes
qui ne seront ni d'Eve ni d'Adam
Ni des rêves ni du firmament
Quand je mourrai
Tu verras des cygnes au longs cous très purs
brisés en un éclair
Tu te méfieras des verres remplis d'alcool
des hommes sans amour
et des femmes pareilles
Moi qui ai vécu la guerre
en revins humaniste
Moi qui abrégea mon existence
te demande de vivre différemment
Tu verras des cygnes au longs cous très purs
brisés en un éclair
Il faudra te relever
Il te faudra plus de mots que je n'ai su en dire
Il te faudra un très grand manteau de poésie
Il te faudra attraper tout ce que j'ai envoyé paître
Tu verras des cygnes au longs cous très purs
brisés en un éclair
et bien des charognards
toujours prêts à la guerre
Ne leur ouvre jamais ta porte
Garde ton coeur
tes sentiments
bien au-dessus de leurs épées
trempées dans le sang de leurs ressentiments
Tu verras des cygnes au longs cous très purs
brisés en un éclair
et l'amour de tes parents
imparfait
parfois imprévisible
Il te faudra plus de légèreté et de crocs
que toute une armée
Il faudra te souvenir
que si l'homme ne peut échapper à la guerre
Il en revient brisé
Il est aussi un cygne au long cou très pur
brisé en un éclair
Que tout cela soit enseigné
Que tout cela ne soit jamais oublié
Mes enfants et ma femme resteront le signe
Que j'ai su aimer