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Regarde mec,

J'ai mis mon blues en ribambelle

Et

J'ai le corps qui te pianote.

J'ai pris nos rêves en hirondelles,

Ah!

Et toi aussi, gonflé d'arpèges.

Oh!

Est-ce qu'on navigue

Sur des nuages?

Aaaaaaaaaah!

Je reste là pour tout l' voyage.

 





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                                                       Maman, s'il te plait, réveille-nous!

 

Réveillez-vous, oui.

Rêves éveillés,

Rets veuillez dormir.

Rais veillent à vous.

Ré veille, et nous?



J'y veille moins à mon réveil

Je pique du temps aux tant

Je tique aux dards des taons

Je troque sans fric souvent

je floque en flaques de rires

Tu floc dans l'eau de mes désir




Tu flocules et je flood en florilèges

Flore sauvage m'allège,

O combien j'aime

Ton phallus impudique!





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JE T'HOMME,



Je t'aime, je t'homme,

Tu m'aimes, même,

 

Cependant, j'arracherai tous tes bambous me cachant le soleil.

Ceux-là ont fait crever mon rosier et mes glaïeuls.

Ceux-là ont fait ouvrir mon gosier et me rincer deuil.



Je t'aime, je toc-toc

Tu m'aimes, tu m' tics- toques


Cependant, tu arracheras mon boubou te cachant mes merveilles.

Celles-là sont d'osier et de l'aube à l'oeil.

Celles-là, sont osées et aubades,

Aubépine à mille- Feuilles.

 
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LES CORPS DE PIERRE

 

Tu m'as connue sédimentaire, 

Perméable à tes désillusions.

Je suis devenue dure et brillante,

Granit dès la rosée.



Mais je m'effrite en craies douces.

Quand nous avons le corps en tuf,

Si nos crayons, nos coeurs en ut,

Si nous voulions oser la chute,

Et renaître, cluzeau et dentelles.


Mes dunes prolongent ton infini.


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L’Orgue d'allégresse,


Je suis une fausse poétesse,

Mais je poétise nos vies,

Mais ma peau t'attise.

Quelle horreur!




Ma peau t'attise.

Est-ce poétique?

Par tôt t'attise!

Ma peau t'attelle,

Ma peau d'atoll,

Ma peau s’attache,

E te délie.




Regarde. J’ai revêtu ma battle- dress

Et je n’ai rien dessous. Coucou!

Puisque tu me dis, tu me dis, cui- cui,

Que nous ne sommes pas sur ta même longueur d’onde,

Viens- donc te plonger dans la mienne.

 

Je suis ta chatte en chaleur,

Une tigresse affamée.

Ta chair fraîche, mon amour,

je vais la consommer,

Du poil jusqu’à l’os.




je suis ton ogresse,

Ton orgue d’allégresse.

Viens te planter

Dans mon jardin délicieux.

 

je poétise nos vies: si vous ne l'aviez pas compris, ça s'adresse à l'homme que j'aime qui se trouve être mon époux.
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Les amours de pleine lune,

Tu n'y peux rien
Si ses mains sculptent mes reliefs
Et adoucissent mes ornières,
Et des oiseaux gais dans mes prairies.

Tu n'y peux rien
Si j'ai fendu mes chaînes
Aux écorces de ses branches,
Et si j'y étincelle en rosée.

Non. Tu n'y peux rien...

Si vous n'aviez pas compris, il s'agit d'une femme adultère, ce qui ne veut pas dire que moi, je le sois!
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La traitresse,

 

Cette nuit, la lune est rouge.
Le roi-tu? Et mon ventre!
Vide du monde- Et mon antre
Ris de honte- La tienne.


Cette nuit- Ne me vois- plus!
Je suis là, en l'autre, au loin,
En deçà du monde- Un lien.
Pour rire- Aimer- Ruer.


Tout se noue- Pour nous.
Et je luis, j'élude,
Et je bruisse, je l'ai!
Le gré qui nous ouvre.


Je t'assouvirai- Encore!
Je t'assouplirai- Homme!
Malgré toi- Au gué de moi,
Au gué de nos courants- Dors!
 

Je chante! J'éclate
En mille fleurs osées.
Il vente- Me happe!
En sol- si- avisés.

Je rentre- T'éveille.
Viens! Viens! Mon amour.
je veux bien t'aimer- Toujours!
Si tu m'aimes un jour.


Égarons-nous- Stupides.
Si tu te perds en moi,
Oh! oui, je t'appartiendrai.
J'arracherai mes yeux- Pour toi.
 

Nos égards- Regarde!
Nos ébats- Aboie!
Nos hagards- Émois!
En rage et nous.


Je te dirai, mon amour,
Le temps qui se tasse,
Les peaux qui- palourdes,
Les lieux des rivages.


je te dirai le vent.
La vague infinie.
Écorce qui vieillit-
Tu embellis- Ample.
 

J'inscrirai nos désirs
Dans tes peaux froissées.
J'écrirai sur ton corps
Tous nos inachevés.
 

J'injecterai nos amours
Dans tes veines vieillies,
Bien avant l'overdose.
Pour le moment, repose!

Idem
Je sais très bien me mettre dans la peau de toutes les femmes
Et si j'avais commis ou commettais l'adultère, pensez-bien que je ne vous en causerai pas!
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Au quai de nos charmes,


Qui sait nos armes de mai?
Qui sait nos larmes de lait?
Où donc nous embraser 
Sinon au quai de nos charmes.
 

D’où sortons-nous nos serres,
Nos certitudes?
Où se penchent nos amples,
Nos amplitudes?


Si tu te sens si seul,
Envoie- donc! Vois! un voilier
Au lieu de mat baisser,
Au lieu…de tes baisers.


Où crèches-tu? Petit Crochu?
Au creux de ton crachin,
Aux vieux de nos venins,
Sous cieux de nos chagrins.


Ne m’enfante- plus!
Évente- moi, vante-moi!
Ne m’invente- plus!
Mains! Vent et moi,
Ne me fonce plus!
Dérive- moi!


Si tu te sens si sale,
Moi, seule et soie,
Laisse tes yeux éplorés,
Et pleurs et sois,
Essore-moi!


Et pleurs et soie,
Ex- pleurs- Explore-moi!


Baisse tes yeux de braise,
Tes yeux qui zézaient,
Tes voeux de vautour,
Mais l’amour?


Envoie- donc moi
Ton vers mi-sot,
Ton vers ni sage,
Ton mais où et donc or ni cage?
Ni cage! Ni cage!
Où et à l’or mi-sage!
Mi- sage ! Mi- sage!
Mon visage
Sur ton virage
Sur mon rivage,
Riri s’enrage!

RIS! SANS RAGE,
Ou vis Sans val,
Ton val qui vit,
Ta Val qui rit…

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A l'aurore de l'écriture,


L'aurore s'est posée rose dans le feu de mes mains, et j'ai lu le long clocher comme un symbole joli. Pour ne pas percer le ciel, une boule à son sommet, un chapeau sur son orgueil, ou un drapeau déchu.

 

A- t'il le torticolis, le clocher béni?
Doit-il s'effondrer, ou rester pour faire joli?



Ont-ils le torticolis, les soldats, les bannis?
Doivent-ils s'effondrer, ou rester pour faire joli?



J'ai le torticolis aujourd'hui, et le dos bloqué.
Dois-je rester au lit, laisser Simone ou la faire jolie?

 

Dois-je me maquiller aujourd'hui, faire semblant de n'avoir rien appris?



Vais-je t'écrire aujourd'hui, ou bien te dire, je laisse là les malappris?



Feras-tu le premier pas un jour dans ta vie? Et jetteras-tu le dernier mot tout- en -bas de l'escalier de ta fierté?

 

Ce dernier mal qui nous fait mal.
Tiens! Je t'en fait cadeau. je te le donne, le dernier mot. je te le laisse.
Mets-moi ma laisse, amour!
Je m'agenouille...


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La cathédrale de nos amours,

La cathédrale de L'Évêché n'a jamais trouvé son chapeau,
Et ne s'élève pas plus haut que l'horizon.
Le clocher de saint-Michel Des Lions
Dépasse même les immeubles,
Et a gardé sa boule pour ne pas crever son ciel.
Limoges s'éveille bleue sous sa couverture d'hiver,
Et des nuages gris et roses l'émerveillent.


L'éloge est flamme aux dentelures légères,
Et des hommages rient ou prose,
Pleurs ou veilles.
Le coeur de mes dédales s'est perdu
Au chant des oiseaux fous,
Et n'a jamais trouvé sa prison.
Le rocher de mon Michel sans lions
Dépasse même les esprits meubles
Et a gardé sa goule pour dévorer nos fiels.
Et je m'éveille bleue
Sous ses ouvertures d'hier.
Des ramages lys et roses nous y emmêlent.



La cathédrale de l'amour n'a jamais perdu ses appeaux
Et nos vitraux y brillent
Bien plus haut que nos raisons.


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Requiem au M qui U qui M,


Je suis devenue une vallée de larmes de sang,
Mais l'homme m'a chevauchée sans peur,
Mais ses encoches,
Sans haine ni hargne,
Sans gaine ni arme,
Sans peigne ni pagne,
Sans hâte ni hotte.
Chaloupe.
Hurricane,
Matefaim,
Centaurée,
Patelle,
Infinistère,
Massicot,
Sexamor,
Sétacé,
Cet A qui sait,
Cet O qui saute,
Ce M qui U qui M
Et l' R en vin...

Michel, c'est son nom

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Les avionneurs,

                                                                                                  
                                                                                                                   e
                                                                                                                  l
                                                                                                               o
                                                                                                             v 
                                                                                            Je m'en         
                                                                                            

 

            e
           l 
         o
        v

     e
    j

 

 

 

Je vole, oh! oui,

 

J'avais déjà volé, je m'en souviens, même avec toi, un beau matin,

Même avec toi sur moi, toi dessous, en diagonale, en dragon fou,

Même en spirale, en amour fou , en amour doux, en âme qui mourre un peu.



je vole, oh! oui, envolons-nous!

Enveloppons-nous!

Avirons-nous, nus, avionnons-nous!



je vole, oh! oui, aspirons-nous!

Tu voles, tu vois!

A l'envers, à l'endroit, la tête en bas, la tête au mat.

je vole, je vois!

A l'envers, à l'endroit, ma peau en nuit, ma peau en noix.



                                                                    VOLONS!


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Entre peaux des ans verts,

Ne dis rien. je ne dis rien.
Je ris. Ma peauérie.
Ma vallée- Valérie.
Viens t'y planter-Là!
En mon centre.
Viens t'y centrer- Droit!
Dans mon ventre.

Et puit d'or- Et puit de mines.
Je m'anime- Me démène.
Respire...

Et butor- Et butine.
Nos abîmes- Nos arènes.
Corps en draps.

Et souris- Si tant dissous.
Je chus. Nos chauds et drus.
Ton chalet- Ta chaloupe.

Viens m'y baigner- Coule!
En mes bras.
Viens t'y nourrir- Moule
A ton mat.

Et puis, meurs!
Un peu.
Et puis, sors!
Heureux.

Tu n'es plus l'homme,
Mais l'enfant aux pieds de géants.
Vole!

Vole! te dis-je.
Je reste dans l'air
Du vent.

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO                                                                                                                               
    

Sur la corde raide de nos amours,

Relions-nous
D'un filin d'Ariane,
Invisible à nos feux.
Je crèverai mon oeil, viens!
Celui qui t'aveugle.

Mais laisse-moi jouir
De mon je au jeu créatif.
Laisse-moi croire
En ton corps acquitté.

Brise ma coquille
De ton germe épanoui.
J'emplirai la tienne
De mes termes bien mûrs.

Puis, laisse-moi me perdre
Sans toi, Ô Baby Love,
Dans le labyrinthe
Suspendu de la pensée.

Tu profiteras, Dieu Lieur,
De mes bienfaits intemporels.
Je profiterai, candide,
De ton amour exclusif.

Imageons-nous...


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Désirs, désordres, avisés,



Placarde- moi sur ton étoffe,

Étouffe- moi de nos baisers,

Réchauffons- nous, las,

De nos peaux brûlées.



Les sources de nos peaux ruissellent

Puis se mêlent,

Pleurent en émeraudes.

Les sources de nos peaux ruissellent,

Sel...

Nos ours, nos eaux,

Ficelles...


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Les funambules,

D'une pierre brute, il en jouit en diamant
Et sculpta en son coeur, un sourire de reine,
Fit jaillir les éclats qui l' armoriaient de peine,
Des sons clairs de flûte, des perles en brillant.



Pour un funambule, elle en jouit en cédant,
Et plaça sa corde fragile et incertaine
Sous son poids déchirant, incrusta dans son aine
De petites bulles, de jolis fils d'argent.



Et dans leurs tumultes, se glissa un enfant,
Les enfants qu'ils furent, qui s'aimèrent chantant,
Et dans leurs histoires,se noya un serpent,
Les serpents qu'ils turent, pour un mot, un auvent.



Pour un taciturne, elle en fit un printemps.
Pour une femme qui hurle, il en fit un doux vent.



Et d'un arbre las,
Jaillit une feuille neuve,
Et d'une droséra,
Une rose des vents.


Aux creux d'un arbre mûr, elle taille une chanson.



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Les femmes en marche,

Je suis une femme en marche.
J'ai brisé tes pantoufles de vair sur mes poignets,
Il y a longtemps, je crois,
C'était hier, je sais,
Un soir où la lune était pale,
Si pale qu'elle ne put se baigner dans l'étang,
Un soir où je lui ai hurlé
Qu'elle était belle,
Et que nous étions beaux,
Et que tout le reste était sain,
Et il a fallu que j'en saigne,
Et que j'en meurs,
un peu.


En aimant mon époux,
J'aime ton corps laid,
Et jusqu'aux pierres
Que tu me lances,
Ces pierres qui me poncent le coeur,
Oronges.


J'aime ta fragilité,
Et jusqu'à tes mensonges
Qui disent vrai.
J'aime tes peurs
Jusqu'à celle de nous perdre,
La peur que je te quitte,
Que tu me quittes.

J'aime l'air qui t'égaie,
Tes impuissances,
Tes sens étourdis,
Tes inassouvis,
Qui s'oublient dans ma peau.


Je t'aime, oui, toi,
Tel que tu es,
Si laid et si nu,
Désarmé,
Homme,
Miroir de nos faiblesses
Et de nos amours,


Et je marche, je marche aux côtés de toutes les femmes
Qui t'aiment d'un amour infini.



J'ai repris un vers d'Erato, poètesse sur le site effet-mer,

 "Je suis une femme en marche"


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Impro textuel et sexe au logis,

Où sont les sons sentants des anciens limaçons?
Ou vont les vents bandants des badauds troubadours?
Samson- Sangsues- Sangs des sourds- Des seaux- Déçus.
Mais l'amour?
Celui qui vint à manquer après le sexe,
Celui qui vint à manquer pendant le sexe,
Celui qui vint à manquer, toujours.

Baise-moi, bête-tu lassé.
Baise-moi d'un bain bâbord,
Baise-moi d'un beau baiser.
Baise-moi d'un brin bronzé,
De ton bonze en lisse,
De nos bises en bouche,
De nos frousses en frise,
De nos mises en masse,
De nos tendres en touche,
Retouchons-nous!

Il suffit du silence d'un mot,
D'un seul, du sol,
D'un lacet de ses cils,
D'une larme molle,
D'un marmot sans seau,
D'une vague de violon
Dans le vieux de tes yeux,
Du flottement léger d'une plume,
D'un cal- écho sans couleurs,
Du frôlement d'une fleur.
Fêlées- Fêlures- Effluves.
Et fleuve et moi.
Effleurons-nous,
Fleurissons- nous d'une flore éphémère.

Il suffit du silence d'un mot,
De celui de nos cils,
D'un fiel de Cyan, de ciel,
Pour que l'hiver envahisse...
Nos vérités,
Pour que le sel ensevelisse...
Nos aspérités.

Espérons- Aspics- Le soleil.
Le soleil spacieux
De nos os spéciaux,
Le vermeil radieux
De nos vers- Irradiés.
Veines vertèbres- Des vers timbrés aux timbre vert- Invertébrés.

N'espère pas! Spécifie-toi!
Irriguons-nous sur des radeaux de muses,
De muses médusées- Amusées- Amusantes.
Pas des méduses, Monts!
Démurées sans mesures, sans muselières,
Des sages mesures.
Des muses seulement? Ou des mots était-ce?
Des poètes et des moètesses,
Des polis sons et des molles y sonnent.
Les poétesses existent-elles pour toi?
Ou ne sont-elles que des suées à suants?
L'un n'empêche pas l'autre évidemment!

En fait, je m'en friche et je m'en fraîche.
Elles gémissent parfois
De mille ans sans sons.
Samson et Dalila.
Dalida et Adonis
Qui ne vint jamais.
Ou sont les terres d'Adélie?
D'Arménie?
Les phares d'Alexandrie?
Les terres d'Amélie
Se meurent, s'enterrent...

J'ai lu les cinq premières strophes à l'une de mes filles.
Elle m'a dit, c'est nul à chier et ça ne veut rien dire!
Mais je m'en friche et je m'en fraîche.

Elle m'a dit encore:
Est-ce que c'est dadaiste?

je lui ai répondu:
C'est librelliste et vice-versa, c'est-à-dire du librelliste déployée.
Et je suis allée m'étendre sur mon hamac tâché de fientes d'oiseaux et de tâches de sureau.
De là, je n'ai vu qu'un petit bout de ciel et la cime du prunier,
Et je me suis endormie, voyageuse sur mon hamac volant
En me disant que le paradis, ça devait bien être un peu ça...


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Sur un rien sans manières,


Et ton rire, gravelot,
Et ta rime, matelot,
Mate est ta peau,
Pâle est la mienne,
Mâle et femelle,
Rime ou rimaille,
Écris!
Mais écris donc!
Pétris!
Sous le grain de nos peaux,
Et graine en moi.
Étrenne- moi.

Cent trains passent,
Passe le train-train
Quotidien,
Euclidien.
Cent trépassent
Ou naissent,
Renaissent.
Passe la vie,
Nous dépasse,
Mais repasse! triste sot,
Sens nos vies, nos voeux,
Sors ou ressasse,
Dépasse-toi,
Dépêchons-nous!
Lève-toi!
Elevons-nous!
Remue-toi
Et mue- au moins- une fois.
Amusons-nous!
Réveille-toi!
Déjà mort.

Je devrais donc- T'éduquer
Ou mourir aussi.
Je ne sais plus mourir.
Ta rancune- rance,
Aussi mon amertume.
Tuée! Pour faire vivre
Et vibrer!
Assieds-toi parfois
Sur ta nature
Et dénature-la
De riches cultures.

Viens! Ne viens pas!
C'est toi qui voit,
Qui décide, qui décline.
Au fond, c'est moi, oui.
Marre! Décide-moi ou laisse-moi!
J'irai donc, seule.

je t'ai retrouvé
Et je me tromperai pourtant,
Légère et frivole,
Pour quelques balancements d'Éole.
Je me tromperai
Pour m'alléger
Du poids de ton corps,
Tes cors et tes trompettes,
Je me tromperai, lucide,
Pour mieux t'alléger
Du poids de mes envies,
Des lois de mes aveux,

Viendras-tu, oui ou non,
Au théâtre, ce soir
Puis dans mon lit?


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

La bile, an d'hiver.

J'ai désiré bien des hommes, oui!
Si tu en sursautes, moi, je me cache,
Me couvre d'une carapace de cistude,
Mais j'ai le front strié des traces de mon amertume.

Je désire bien des pommes, oui!
Et gravir des côtes sans être lâche.
je m'y déroule d'une nappe de plénitude.

J'ai désiré bien des sommes, oui!
Sur un grand dream- boat.
Je m'y essore d'une brasse de béatitude.

J'ai désiré bien des gommes, oui!
Mais nul n'effacera la vie qui me porte,
Et je m'enroule d'une opale de sollicitude.

J'ai désiré bien des rhums, oui!
Rien ne remplacera les arums rien accortes
Qui grandissent de la grâce de nos gratitudes.

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Ballade layée de l‘ormeau,

Un grain de folie jumeau,
Grumeau.
Un grain de ma peau soyeux,
Un arbre de mots, ormeau
Sous eau.
La faim des rires heureux,
Fin des sonnets sinueux,
Tortueux.
Mon bel homme, mon hameau,
Un binôme à nos yeux,
Radieux.
Pour nos filles, un bateau...

 


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Fantasmes
Fantômes
Fantômas


Écrans sex- toys
Et cran! sex- boys


Fends tasses! manies!
Fantasmagories
Fantasmagorets
Fantasmagourdes


Mais... FANTASMES
Virent- tuent-elles
IRE et elles
Et piqûres- Rien
Corps pour elles
Art- p'tit-fils- Ciel!
Art- tristement
Art- p'tit cul- l'air


Mais... FANTASMES
Despotes- hics
En fusent ions
Arc en fiel
Arc-en-ciel


Mais... FANTASMES
Décharge émotionnelle
Des charges peaux et tics
Des charges Pathé- tics
Des charges pas tôt logiques
Tautologiques



Mais... FANTASMES
Fend tasse  tique

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° 

L'homme au silence,

Il est possible
Que je puisse aimer
L'homme à mon visage
Et à mes yeux.

Il ne sera qu'un voyage,
Un voyage bien au-delà
Des Cieux.

Pourras-tu m'enlever,
M'élever
Comme les filles de Leucippe?
Puis m'aimer
Sur le sable rose de Delft.

Pourrons-nous imprimer
L'empreinte de nos corps,
Comme des traces de doigts
Dans l'argile?

Pourrons-nous,
Comme Saint Georges,
Vaincre le dragon
Qui nous ronge?

Serai-je belle
A tes yeux,
Fine et légère
Et aussi pure qu'une Psyché?
Ou vivrons-nous
Le naufrage de l'espérance?

Naîtrai-je
Vénus,
Sur une vague bleue?

Auras-tu un cheval blanc,
S'abreuvant à la rivière?
Je rêve.

Si tu insistes,
Je me ferai charmeuse de serpent,
Et tu pourra mordre
Mes charmes colorés.

Tu seras mon cri,
Mes impuissances,
Et tu sauras mon âme,
Et nous danserons,
Légers,
Et nos peaux d'oronges,
Avec les danseurs de Matisse,
Mais des danseuses aussi.

J'ai le corps cubique,
Et d'Avignon,
Mais le reste de Cro-Magnon.

Je serai bientôt,
Un oiseau de Miro,
Ou une loutre volante,
Une couleur à ta peau,
Une colombe blanche,
Puis,
Un monochrome.


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Rêve de cerveau-lent,

 

L'homme au silence
A coupé ses cheveux.
je ne l'ai pas supporté,
Mon mycellium en peau,
Et je l'ai fui, au trot!
C'est maladif, Ô tifs!
ça me fait rire, Ô pire!
C'est dur de n'avoir plus le temps, O vent!
De soupirer, autant!
Demain peut-être, O lettres!
Il sera chauve ou mauve!
Fauve, fauve, mon cerf-volant!
OVE! OVE!OVE!
Ové! Ové! Ové!
O veille au drame,
Drame, drame,
Quand tout est brame,
brame, brame...

C'est le drame d'une chevrette,
Sans tête,
J'espère la compassion, Ah! Bon!
Tant pis, pis, pis, aussi!
J'vais hamaquer, claquée,
Pour oublier, yéyé,
Chagrin d'amour du jour!

aaaaïe, ououille! AAAïe, AAAAAAAAOUILLE!(faut mettre le ton avec une figure de style)
Mais demain, demain,
Rien!



WAAAAOURF! Pardon!

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De la fenêtre de Simone,


Tout est gris, mon ami.
Le ciel, les toits, les pies,
Mon fiel, et toi, nos vies.


Seules saignent les cheminées.


Tu t'ennuies, mon ami.
Ton gel- Ta foi glapit.
Mon sel, ma soie jaunit.
 

Seules rougeoient les cheminées.
 

Je m'enfuis, mon ami.
Appel des joies fleuries.
Noël, parfois, nourrit.


Seules flamboient les cheminées.


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Cuisine- moi!


Triste! ce test.
Trace, mais trace,
Une esquisse, une rescousse,
Des estrades, des étrusques
"Secousses- moi!"
Reste quoi?
Du stress sans strass,
Mais leste ou lâche,
Lâche- moi!
Sans laisse ni lasse.
Lèche-moi!
Sans messe ni nasse.
Sèche- moi!
J'ai si froid.
Je ne t'aime plus, je crois.
Je pleure, tu vois.
Non! Tu ne vois pas.
Tu t'enfuis, tu t'en fous.
Tu oublies. Tu fais quoi?
Je suis en manque de nous.
Je suis en manque de tout.
Tu me détruis, parfois.
Tu me méprises, tu me négliges.
je me détruis seule, aussi.

Apporte- moi un seau,
Un sas, une charrue.
Ébranle- moi
D'un chic, d'un choc,
D'une berlue.

Réchauffe- moi! Merde...
Ou je te mordrai les couilles,
Tes mouilles de macho,
Tes bourses qui foisonnent,
Ton sexe humilié.

Coule- moi
Sous tes alluvions.
Couve- moi
De tes allusions.
Embroche- moi
Sur le pilon de ton brasier.

Cuisine- moi
Bien épicé! Surtout!

 

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Résurgences en nébuleuse, ou une peau aime en appeau thé ose,

Je ris- Tu haie-
Incorrigible.
Remets- moi en question- Vi!
Sois toi-même, m'aime moi!
Mène-moi à l'orée,
A l'orée...
Faux! Reste! Hier!

Alors, Hé! Dénude- moi
De tes prises...
FOU! ....GUEUSE!
Regarde- moi dans nos yeux,
Tes yeux taire de cris,
Mes creux terres de vie.

Vis nos vies! Vive la vie!
Vis nos peaux!
Peaufinons-nous.

Sexe- Crumble and rocs and drôles.
Effeuillons-nous
De nos horribles peaux.
Transes...Mues...Tons...

Je te donne la couleur.
Etale-toi dans ma vague.
Je t'exuvierai,
Cocons de plénitude.
Immerge-toi
En moi...
Et mie versa
Et mie verger.

Mixons-nous
De zestes amoureux,
De zestes tendres et mous,
De mots et tics.
Mets l'eau! Man!

Action! Passion! Lampions!
Lappons-nous- Poumons lents.
Estampillons-nous
D'un timbre osé.
Apposé- Déposé- Reposé.
Muent, haies de baies.
Attitudes...

Je pourrais t'en écrire
Des marges. MARRE!
Marions nos gémir.
Muffin! C'est pas trop tôt!

Pirlouit! Houba! Houbi!
Je jette ton viagra.
Imagine... AIR!
Tu en es stup... et fait!
Came de ma veine,
Trip de mon corps.
Je te donne le pouvoir.

Achève- moi d'un bouquet
De vie.
Ô LETTRES!
Dépose-moi, TOI!
Dans mon berceau de trames.

 

 



  

Tag(s) : #pauséie
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