J’écris toujours
Malgré toi
Malgré vous
Et même malgré moi
L’asthme modèle
N e r e s p i r e p l u s
E tou ffe
T to tou ousse
Touffes de raison
Les enfants s’aveuglent
Au soleil de nos terres arides
De nos sexes avides
Stextes
Se rident
Rides de saison
Le vieil art s’éteint
Seul
Et dans l’indifférence
Cette étincelle
Baise-moi donc !
Je ne ressens rien sans amour
Et toi
Pas grand-chose somme toute
J’ai sucé la sève d’un arbre
Un vrai ARBRE
Un enraciné
Qui ne payait pas de mine
Un porte-plume
Ses doigts ne mentaient pas
Ni sa voix
Ni même ses cheveux
Ses chevaux
Il m’a portée
De l’autre coté
Là ou la lande fleurit encore
Et nous enfanterons sans fin
Des enfants de bois
Des mots des mats
Des écumes étonnantes et vierges
Il porte la mer en lui
Et moi l’océan
C’est un arbre marin
Et moi
Algue bleu marine