Les Alices au nouveau pays des pères verts
N'ont plus peur mais se préservent
N'ont plus d'heures mais en sommeil
Se nourrissent de peu
D'un poème, d'une éclaircie
D'une bohême, d'un mistigri
Elles savent
Elles voient
Elles sentent
Elles comprennent
Ne vous préservent plus
Elles encaissent
Ne vous pardonnent plus
Elles attendent
Et l'orage
Les menteries
Le carnage
Les saloperies
Elles tentent d'y échapper
Et se rebellent
Ne pas crier
Elles sont si belles
Sous vos cruautés
Ne vous préservent plus
Ne se dissimulent plus
Ne vous préservent plus
Quand on est malade
On se soigne
Et vos mascarades
N'échappent plus à grand- monde
Criez les lucioles
Un jour
Le soleil reviendra
Un jour
L'amour les rassemblera