Des mots crient et me réveillent
Est-ce l'amour que je porte sur mon dos
Et manquerait-il d'eau
Je fais craquer mes articulations
Qui se tordent de rire
J'ai fait un coche-mare
Pour ne pas me mouiller les pieds
Je recherche une idée nouvelle
Une caresse une promesse tenue
Je cherche à faire parler mes mots
Qui parfois n'en n'ont cure ni curetage
Je me pique d'écriture
Et choisis des aiguilles plus effilées-Aïe !
Je réfléchis trop mes mots
Ils m'éblouissent et m'aveuglent
J'en meugle
Veule parfois
Enfouie dans une meule de taille
Je sape j'arrache ou j'en rajoute
Devrais-je frapper les mots les malaxer les laver à grande eau et les essorer
Devrais-je me taire et m'enterrer
Je lis bien des poètes
Et leur emprunte une idée une araignée un petit morceau de quelque-chose
Un rythme même une fessée un trip une billevesée
Mes mots sont-ils les miens
Je ne sais pas ou je vais
C'est le chemin qui me colorie
Je ne sais pas toujours ce que je veux exprimer
Est-ce l'inconscient qui me travaille
Je pense à toi qui dort
Et n'écris pas trop fort
Les mots qui accourent me chatouille la peau le cerveau et la chemise
à moins que ce ne soit un début de ménopause
Métronome est plus joli
Parti pris
Je chante une berceuse à mes mots endoloris et à l'étroit
Leur promettant un peu plus de liberté
Ils s'assoupissent
Apaisés
Mes mots nourrissons