Tu entends? Si ça cogne! ça m'éclabousse, et toi? Tous ces flots, ces flot de sang Faut nager Même si on ne sait pas. Faut pleurer C'est après C'est après, le rire Le rire et le printemps C'est après Mais pas tout l'temps C'est l'hiver Puis le printemps...
Lire la suitepauseie
Mon tour sans bière,
Tourbière des Dauges, août 08. Nous avons suivi le fil de la tourbière Ma tourbe hier Si profonde et noire Nous avons longé les bords de sa cuvette. Ma courbe hier Féconde, ce soir La tourbière soulève ses soies Au pélerin discret La tourbière offre ses...
Lire la suiteLes 4 saisons,
Il n'y a que les 4 saisons Qui me fassent pleurer de joie Ou celles que j'invente en diapason Il n'y a que le violon Qui vibre sous mes peaux Et toi, parfois Il n'y a qu'une bague à mes doigts Et ton bracelet du Sénégal A mon bras Il n'y a que le soleil...
Lire la suiteLassitude au bois dormant, 08
Les bois se meurent Et les belles aux bois dormants, Les rois se meuvent Dans des sérails aux culs d'argent. La foi s'abreuve Aux peurs des pourtours, Ma croix s'achève Au couperet de mes désirs. Les bois se meurent, Une sitelle au cri courant, Tes choix...
Lire la suiteJe suis étrange, 08
Je suis étrange A ne ramener que des cailloux. Celui-ci de grès rose possède une voix. Celui-ci aussi porte mon cri. Ce caillou rose, il est en moi. Ce caillou rose, Parfois, c'est moi.
Lire la suiteJe suis étrange, 08
Je suis étrange A voir des dunes sèches Quand la tempête Dévore les cris de l'océan. Je suis étrange A voir le vent Quand plus rien ne bouge Sauf le sang de nos artères, Celui du monde Et le ciel qui s'ouvre Et m'engloutit. Je suis étrange A oublier tes...
Lire la suiteDix petits nègres
Les faux sculpteurs, Victoire aucune, D'ivoire jamais. Je t'aime Et m'en délace. Totem Je sème Et me prélasse, Précède. UN pré cède à mes manies. DEUX cèdres et pas sourde TROIS petits pas, petits ponts, petits pas tâtons QUATRE se sont défroissés CINQ...
Lire la suiteDe la fenêtre de Simone, 31juillet 08.
De la fenêtre de Simone, Le ciel est bleu, Le ciel est rose. Il n'y a rien d'autre que je compose. Le monde est rouge, Il y a le vent, Et si je bouge, Je m'évapore Dans le sang d'un peuplier. De la fenêtre de Simone, Il y a d'autres fenêtres ouvertes...
Lire la suiteUnion libre,
Je vis avec un cahier neuf Muni d'un crayon veiné, Et je marche sur mes chemins Puisque je vois le monde Dans une toile de rosée Et que j'offre l'immonde A une épeire illuminée. J'ai brisé des règles géantes Et la lame des faux Sous les mâchoires D'un...
Lire la suiteEntre deux cartons et sans quartier,
Je me demande Quand la lune est blonde Si les baleines ne sont pas de très vieilles dames Qui se balancent dans des flots rêvés Sur lesquels surnagent des bouches de poètes. Je me demande Quand mon visage est pâle, Si pâle... Oh! Opaline, que m'as-tu...
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