Un jour, et sans le vouloir
J'ai rencontré de près le racisme victimaire (je suis presque seul au monde, personne ne m'aime, etc. ) colérique et décomplexé
ça a duré quelques jours
ces quelques jours de trop
J'entendais tous les jours :
Valérie
On est des gaulois
La France aux Français !
Je ne suis pas raciste mais les bougnoules et les nègres, mais ce n'est pas raciste, dehors ! Qu'ils restent dans leurs pays !
Valérie
Je m'y connais en histoire mieux que toi. (Il n'y connait rien mais alors, rien du tout. Il ne lit pas, il ne se cultive pas. Possible qu'il écoute cnews, cette chaine clairement mensongère et complotiste ).
"Aurore"(au lieu de Valérie. ça peut arriver de se tromper de prénom)
Méfie-toi d'untel et d'untele et bla bla bla bla. Tu vas appeler mon chef, je vais te donner son numéro et tu lui diras ceci et cela. Je fais ça pour ton bien, etc.
Moi, c'est Valérie (et je refuse) mais ouiiiiiii, si tu veux. (En aparté : je ne vais pas trop le contrarier non plus. Déjà qu'il ne se maitrise pas toujours. Parfois, il pète un câble si je puis dire.
Valérie
Tu es incompétente, je vais t'aider dans ta mission, écoute moi, fais comme ci, pas comme ça, tu seras sous ma pression (Là, j'invente un peu, à peine. Il ne l'a pas dit, il l'a exercée)
"Aurore", je raconterai partout comment Autrui t'humilie.
En aparté (T'humilie ? Tu milites ? Tue mille hits ? Tue milles mites à tes yeux?) 😁
- Non, moi c'est Valérie, cesse de m'appeler autrement (aaaaah) mais aurore boréale ou heu dorée pour les initiés ? On peut confondre aurore et aube remarquez- bien.
M'enfin, autrui me salue, me dit bonjour, au revoir, parle avec moi, etc, et oui m'aime bien, que ça lui plaise ou non. Qu' autrui n'ait pas envie de le saluer, tout le monde le comprend. Qu'il cesse de paralyser autrui et de l'humilier dans l'ombre.
et je l'ai vu
et entendu
exercer son racisme primaire, colérique et décomplexé sur autrui
et ce n'était pas beau à voir
ni à entendre
ni à subir
J'essayais de défendre autrui
innocent
C'était difficile
Quand j'ai compris que je n'y arriverais pas
j'ai lâché l'affaire
pour me sauvegarder
moi
et aussi
car je manque, c'est vrai, d'autorité, plus sur lui que sur autrui finalement, mais les 2 aussi si vous voulez. Je ne suis pas contrariante et me connais bien.
Autrui m'avait supplié de rester
J'ai pesé ce que je gagnais
pas grand-chose
ce que je perdais
avais déjà perdu
ce que je risquais d'y perdre
J'étais épuisée
épuisée
on travaille mal
et il s'agissait d'un travail à responsabilités
Je suis partie
J'ai fait alors ce que j'ai jugé sage et raisonnable de faire
Autrui m'a laissé bien des souvenirs encourageants
de l'espoir pour l'avenir
et m'a fait un cadeau
J'y tiens !
"You were so nice, we will miss you"
Merci à autrui
Je t' aime
Parle ! Résiste !
et "il" pourrait me lire, cet homme raciste et colérique, j'aurais un conseil à lui donner.
"Change de métier au moins pour le bien d 'autrui et pour ton bien car, quand on ne supporte pas autrui, on fait autre chose non ? Je reconnais pourtant que tu fus très sympa avec moi bien que manipulateur, et moi trop heu "gentille" avec toi. Ce sont des choses qui arrivent, mais comment peut-on être si gentil et si méchant à la fois ?
Enfin, tout ça, c'est du passé. Des propos racistes, on prend bêtement l'habitude, on ne devrait pas mais des actes, on n'oublie pas.
Merci pour votre chèvre
La petite chèvre de Monsieur Seguin ? Dans mes histoires, elle ne meurt pas et toujours renait de ses cendres, sauf quand elle devra mourir de sa mort naturelle. Elle a des cornes pour lutter contre la haine et une sérénité que vous n'imaginez même pas et quelques poils au menton. Elle écrit mais elle parle aussi. Elle a des mots pour le dire. Elle a peu de tension mais en partant d'où ça se passe mal, elle n'a plus toutes ces tensions insupportables et bien involontaires. Il est arrivé à la petite chèvre de perdre du travail involontairement, j'insiste, plusieurs fois. A chaque fois, elle essaie de faire autre chose. Elle est bien courageuse cette petite chèvre en réalité. Et à défaut de travail, elle fait du bénévolat.
"Trop gentille, trop conne ?"
Je doute.