A Nannie,
Nannie nymphe, nympho, tu te goures manies.
Tu ne t'aimes plus. Tu baises. Non, tu te fais baiser surtout.
Tu y crois encore à l'amour, quand ils palpent tes contours.
Nannie ma mie, je t'aime bien mais n'aime pas tes amis,
Qui jaugent mes envies et mes mensurations,
Qui jugent mes capacités à jouir
Et me collent comme des sangsues.
Qu'ils t'ajoutent à leurs collections.
Je ne suis pas attachée aux biens matériels.
J'ai les reins qui me lient à l'amour,
Des liens qui m'accrochent aux désirs,
Et mon rire en sentinelle,
Imperméable aux répliques humides.
Nannie, nymphe, nympho, tu manies pulls
Au masculin, tu punching- bull ton féminin.
Tu t’hommes nubiles pour sacrer rien.
Je t’obs nue bile, ça sert à rien.
Ne m’invite- plus.
Je n’aime pas ton whisky- coca.
Moi, je préfère les koalas.
Je reviendrai peut-être
Quand tu auras l’âme à la fête
Et moins d’hommes aux fesses,
Ou alors, garde-en le son d’une kermesse.
Ta chaire si peu chère est triste!
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AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Donne-moi des fils, Ô Mimile,
Les fils qui me lient à toi.
Je sais. Sont dans ma poche.
Les moins usées, tu m'as laissés.
Merci Mimile.
Tu n'es plus là. Tu n'es qu'une voix.
Une voix de basse.
Je suis pleine de ton absence.
J'ai tué Manu,
En rêve.
Je l'ai tué comme je l'ai aimé.
Manu ne m'aimait pas.
Il y a longtemps déjà.
Peut-être que je n'ai plus rêvé
A partir de ce moment-là.
Je n'utiliserai qu'un fil,
Celui de ta voix,
Celle qui chantait aux coins du soir.
Il est assez solide pour que je marche dessus, enfin, je crois.
je n'ai pas le vertige, tu sais bien.
Je dois traverser mes marécages.
Je prend ma gueule des bois.
Bon. Je traverse...
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J'ai rencontré un p'tit bonhomme,
Il n'était pas plus beau qu'ma pomme.
Il avait des grands pieds
Et des souliers percés,
Les yeux d'un gros bébé
Et un p'tit coup dans l'nez.
Il m'a dit, c'est foutu!
Mais on va leur met' dans l'cul.
Il m'a dit, j'suis perdu,
Mais je n'suis pas Landru.
J'ai rencontré un p'tit bonhomme,
L'avait envie de faire un somme,
Il a sorti son rhum,
L'a servi dans son chapeau,
S'est coiffé rigolard,
Et a brandi en étendard,
Sa p'tite bouteille
Et son cafard.
Et puis il a dansé.
Et puis il a chanté.
"J'suis l'épouvantail qu'a perdu l' gouvernail"
"j'suis l'marin - pêcheur qu'a perdu son travail"
"J'vais vivre heureux chez Emmaus"
"J'vais faire
Le p'tit bonhomme est tombé,
A piqué sa sieste sur un lampadaire,
L'a regardé ému et m'a dit:
C'est là qu'elle est le mieux,
M'a regardé ému et m'a dit,
Ben, tu sais, si t'as d'beaux yeux!
Y m'a sorti sa réserve de gouaille,
M'a dit: sers-toi don' un verre,
M'a tapé dans l'dos comme une canaille,
Est tombé tout- à- coup
Dans les poches de ses yeux doux.
A l'heure qu'il est,
Il y est encore.
J'ai mis un mot sur son veston.
Chuuuuut! il dort.
Mais j'crois plutôt qu'il a sorti son bateau,
Qu'il pêche des baleines et des maquereaux,
Ou bien qu'il a sauté à l'eau
Pour voir des sirènes, des tourbillons,
Des étoiles de mer ou des oursons.
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PETITS POEMES D'AMOUR BÊBÊTES ET IMPROVISES
Ma Lolo,
Ma Lolo, ma belle eau
Je pense allo- je pense hello.
Je pense à ton enfance
A tes allées
A tes blessures
A tes baisers
Et belle allure
Je pense à Stéphane
Il est en paix
Ce qu'il voulait
En nos coeurs, une cordée et le sien
si accordés
Son rire et ses beaux yeux
Ma Lolo, ma belle eau
Ma soeur belle
Je te sais louée lueur pour le bonheur.
Je t'aime.
PS: on dirait que c'est une fontaine de jouvence mais que c'est trop compliqué à faire, alors, il faut l'imaginer.
On cherchera encore des trésors de rires ensembles.
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Ma Flo,
Ma Flo, Floflon
Folie fleur
Que la joie floconne
Que vos rires foisonnent
Comme des petits poissons à l'eau
Que la vie floflonne
Comme de petits flocons duvets
Qu'elle vous empoisonne
De ses grands rires douillets
Ma Flo
Flo flon
Tes cadeaux nos vacances
Jolie fleu,
je t'aime
PS: on dirait que ce sont des flocons
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M'Heidi,
M'Heidi m'a dit,
M'Heidi m'aida,
Mon Heidi des Cévennes,
Ma soeur des montagnes,
Si j'enviais ton prénom
Mais aimais ton aplomb.
M'Heidi des montagnes,
M'Heidi des batailles,
Edelweiss en ascension.
FLORAiSON.
en
f
e
m
m
e
PS:On dirait que c'est une montagne et une fleur (Femme en floraison)
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Christelle
Tu m'écris belle
Tu m'écris telle
Que tu aimes
Christelle
Ma soeur fleur de cristal,
Au coeur doux des sépales
Christelle aux cristaux de couleur
Au parfum de bonheurs
Fragile et forte
Soeur jumelle
Lune ou soleil
Fleur de tendresse
PS:Je reviendrai, mais on dirait que c'ést une rare fleur de corail.
Si je m'amuse bien!
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Hugh!
Je te salue, p'tit chef indien
Te souviens-tu?
On s'cachait dans le noir
On s'parlait tous les soirs
T'étais un peu seul, dans ton couloir
On jouait aux indiens
Je n'aimais pas les cow-boys
Tu m'gagnais toujours aux billes
Tu m'gagnais encore au ping-pong
Même maintenant, tu m'gagnes aux fléchettes
Pourtant, j'te jure
Je n'suis plus maladroite
On s'tapait un peu
Si on s'aimait bien!
On n'était pas malheureux
On rigolait bien!
J't'ai jamais dit
Que
J'préférais
Les jeux d'garçons
Alors, t'es bien tombé
Comme p'tit dernier
Alors, c'est en août
Qu'on va s'pointer
T'embrasseras Eve
Puis les enfants
Si ça grandit!
Des éléphants
PS: on dirait que c'est la plume d'un indien sage, mais pas trop quand même.
je fais tout à la main hein! sans logique de ciel.
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Salut Titof
T'étais l'plus grand
Trois filles après, c'était pas l'top
Heureusement qu'tu les aimes
Les gonzesses
T'étais l'plus doué
Pour les cabanes
Pour les copains
Et t'faire la malle
Ta première mob, on s'en souvient
Tu ne m'l'as prêtée qu'une fois
Faut dire qu'j'ai failli l'emboutir
Dans le mur de l'usine
J'étais poète pas très technique
C'est toi qui m'a poussée
Sur mon vélo
C'est toi qui m'a r'tirée
Du bord de l'eau
C'était toi l'plus beau
Sur tes motos
Celui qui s'mait les gendarmes
T'es un poète, t'as bien raison
Toi aussi, tu pleurais
Pour un oiseau
T'en a fait de ces conneries
De celles qui nous apprennent
A nous aimer
Puisque j'te verrai en août
Gard'moi l'pinot .
Toi, tu dois surveiller
Ton bidon
PS: ça bug de bug. On dirait que c'est en forme de kawa s'à qui? Mais là, franchement, c'est trop compliqué!
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A Marylène, 2006.
A Marylène, pelote de laine
je t'aime, mam'selle, mandoline
A Marylène, sans hotte de reine
Tu m'aimes, mortelle, mandarine
Roule, petite boule de caresse,
Aimons-nous, là ou lointaines
Foule! Pépite saoule de tendresse
Aimons-nous! Ah! si certaines
Que l'amour...
Est dans le silence des cristaux
Qu'il pupilles dans les pépites de sable
Et que ses bi- baisers... bivalve la bise
Guillemets féminins, guillerets du chagrin
Guillemetons Mary- sons,
Guillotinons de nos chansons
De nos guimbardes de guillochis,
Glissons nos guimpes et guitounes
A la guindaille trop guindée
Pour qu'ils guignols de leurs guichets
Que nos guibres ne sont que guibolles
Qu'ils se grumellent de guacamole
Et gueulent nos guideropes!
Les guignolades de nos guignes
Nous guideront aux guillemots
Et nos guides mots guingois
Nous grèveront aux gais guigniers
Ni guimauve et ni guinguettes
Mais gummifères aux gutturaux
Le gris guano nous a guéri
De la grulette et des guenilles
Des guerriers et des guérites
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Quand Palmito tombe à l'eau,
Palmita le redresse.
Quand Palmito pleure tout bas
Palmita la tendresse
C'est ça, c'est ça, l'amour!
Deux accords, des sons
Deux abords, des bons
Tiens-bon Palmita.
Tiens-bon Palmito
Pour le p'tit beau
Tenez-bon la barre de vos amours.
Vos amis y croient et tous les jours
Et voguent les coeurs sûrs