Si j'aime les poètes?
J'aime les ruisseaux qui bullent comme des encriers
Et qui à l'aube de leur jeunesse
Taillent à même le roc
Pour y sculpter des âmes blessées
J'aime les mots qui couvrent les peaux nues
Et qui à l'aube des tempêtes
Creusent des sillons
Pour y abriter les hommes trempés
Si j'aime les poètes?
J'aime les mots qui crèvent tout écran
Et qui à l'aube des luttes rêches
Dessinent des drapeaux
Pour y imprimer les hommes effacés
J'aime les eaux qui dévalent sans se faire prier
Et qui à l'aube des sécheresses
Creusent des vallons
Pour y baigner les âmes aimées
Si j'aime la poésie?
J'aime les sangs qui battent dans les clairières
Et qui à l'aube de la vieillesse
Creusent des crayons
Pour y souder les os brisés
J'aime ses feux qui ravivent les combats
Et qui à l'aube du crépuscule
Elancent leurs flammes bleues
Pour réchauffer les âmes brulées
Un exercice de style peut-être
ça fait trop répétitif
J'aime les ruisseaux qui bullent comme des encriers
Et qui à l'aube de leur jeunesse
Taillent à même le roc
Pour y sculpter des âmes blessées
J'aime les mots qui couvrent les peaux nues
Et qui à l'aube des tempêtes
Creusent des sillons
Pour y abriter les hommes trempés
Si j'aime les poètes?
J'aime les mots qui crèvent tout écran
Et qui à l'aube des luttes rêches
Dessinent des drapeaux
Pour y imprimer les hommes effacés
J'aime les eaux qui dévalent sans se faire prier
Et qui à l'aube des sécheresses
Creusent des vallons
Pour y baigner les âmes aimées
Si j'aime la poésie?
J'aime les sangs qui battent dans les clairières
Et qui à l'aube de la vieillesse
Creusent des crayons
Pour y souder les os brisés
J'aime ses feux qui ravivent les combats
Et qui à l'aube du crépuscule
Elancent leurs flammes bleues
Pour réchauffer les âmes brulées
Un exercice de style peut-être
ça fait trop répétitif