Va- t’en !
Nuls ongles crochus au bout de mes doigts
Nulle contrainte à ta liberté
C’est la mienne
Que tu piétines
Oublie-moi !
C’est ça
C’est bien
N’appelle-plus !
Un corps sans rires
Est déjà un peu
Mort
Un corps, sans rires,
N’est qu’un quai hagard
Une quête
Dans le brouillard
Va-t’en !
Un corps sans larmes
N’est pas non plus
Ce que je désire
Un corps sans mots
Ce peu de mots
Qui pique
Ces mots faux
Je t’ai tourné le dos
Ces mots qui t’arrangent
Elle voulait écrire
Ces énoncés accablants
Elle a sorti les Dieux de sa vie
Ecrit - elle au moins ?
Fait- elle semblant ?
Sait - elle écrire ?
Juste écorcher ?
Espère -t’elle se faire publier ?
Attend-elle la mort
Comme d’autres
Un verre de vin ?
Quels sont les combats nobles ?
Va-t’en !
Nulle bombe nucléaire
En mes reins
Nulle étreinte
Sans lumière
Mon corps est si léger sans toi
Mon âme même
J’oserai l’amour
Encore
Pas comme le tien
Étouffant
Étouffant d’indifférence
Draguée même par un auteur de polar
"Parle-moi de cul
Ma tête est malade
Si seul en ma chaumière
T’offre le gîte et le couvert
Si tu m’offres ton cul
Et toutes tes jouissances
Voici la photo de la dernière
HANDICAPEE "
Nul corps ne le dérange
Et encore ?"
J’aime avec des sentiments
Oublie tout semblant d’ aventure légère
Jusqu’à leurs noms
Et alors
Les compte, c’est vrai
Sur peu de lignes
C’est que ça ne fait de l’effet que sur le coup !
C’est qu’il me faut quelque-chose de plus
Je ne saurai dire
Pas le grand amour éternel
Un tant soi -peu de confiance
De joie
D’abandon
D’autres partages
D’autres envies
D’autres désirs
Au fond
J’aimerais qu’un homme
Encore
Aime prendre ma main dans la sienne