Je suis la mère La sorcière présumée L'ornière maternelle La besace des besoins Le tiroir- laisse Je suis la terre, La terre asphyxiée La peau desséchée Les monts désertés Le sexe mutilé Je suis l'eau Le ressac adouci La rage de l'océan La source éternelle...
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Les pissenlits,
La lèpre de l'homme blanc Transpire- Infantes acides. Enfants tâtons- Chaudrons. Esclaves des chaires. Des lices. La lèvre de l'enfant se fend, Sanguine- Ô lente! Tisons. Brèche à vie- Grippe a vide air. Tais-toi! Baise-moi si bleue! Puis debout. En piste-...
Lire la suiteMon sensamot
Le sens, De nos suies à nos cendres, S'étendre, se tordre, Ex- tensions. Ainsi son, son, son, Souillés- Couillons- Souquez! Néant, De nos nuits à revendre, S'entendre et mordre Excalibur. En nuit, non! Non! Non! Noués- Niés. Noyers. Le plan, De nos pluies...
Lire la suiteL'exuvie
Pour Joa, Une exuvie, c'est la peau de l'enfance qu'on choisit de déposer sur les joncs de l'espérance, ou la peau d'une presque femme qu'on écrase sous un pas de haine, ou sous le poids si lourd de l'aine non désirée. C'est parfois sa peau de femme qu'on...
Lire la suiteLa vie de l'autre côté
Partout ailleurs J'ai des frères et soeurs De larmes J'en suis sûre! De larmes Mais de rires De charme et de dires Partout ailleurs Et dans chaque pays Partout ailleurs J'ai des enfants Des amis Des maris Des amants Des parents Que je ne connais pas Mais...
Lire la suiteNuit d'encrage
L'orage a crevé le ciel En entier Il a plu alors Des corps de juifs Des esclaves Des cordes Et des couteaux Seulement ça, Des corps de juifs Des esclaves Des cordes Et des couteaux Et la pluie n'a plus cessée
Lire la suiteTerre hostile
Terre hostile, La France, terre d'asile S'enfonce sous les armes De l'inquiétude. La France, en équilibre Dans l'once de nos larmes, Inaptitudes. Mon pays, c'est difficile, la RONCE, cette alarme, Aveugle et rude. Sa lance, si imbécile, Rougit ton sang,...
Lire la suiteLe sans-papier et la sans foi,
Un arabe croyant munie d'une païenne S'est mordoré du champ d'un rêve d'espérance. L'astrobale d'avant, vieilli d'une rengaine Fut tôt brisé au flanc d'une brève résistance. Ils riaient tous les deux, le soleil dans leurs poches, Pour oublier le vain...
Lire la suiteLes lauriers roses,
Les femmes portent les larmes des pluies des déraisons. Les femmes mortes, des ormes aux murs des homélies. Les hommes, leur home, leur lie, Les femmes en portent l'âme Au creux des infamies. Les femmes ont les formes de la paix. Leurs peaux de mots désarment,...
Lire la suiteFemmes,
Femmes objets- jouets, Jetées- joufflues, Brisées- baisées- gelées. Corps à PUB, PUBS Putes et accès Abcès... La femme jolie- jouet revient en jeu, en joue. La femme folie, flouée, revient en force, FORCEPS. Femmes malingres- malades- malhabiles Corps...
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