J'étais à Paris, métro Les Halles, au temps du grand trou. Non! J'avais 12 ans quand j'ai vu le grand trou. C'était bien plus tard et j'allais à Beaubourg voir une exposition. J'ai entendu un violon. Je me suis assise sur un banc. J'ai regardé les gens...
Lire la suiteFirmin
Firmin C'était mon nouveau voisin Je l'aimais bien Firmin Un ancien gendarme Je reviens de son enterrement Je suis allée voir son jardin qu'il aimait tant En contrebas de celui de mon beau-père Je l'y vois encore dedans Il soigne ses fraises ou ses tomates...
Lire la suiteA la manière de
Pablo Neruda par exemple, CF. son livre des questions dans "la Rose détachée", Poésie/gallimard Les indécisions sages, Pourquoi cachais-tu ton amour? Où le mien s'est-il déchiré? Mille crans peuvent-ils suffire A remonter notre planète? Mille sangs peuvent-ils...
Lire la suiteEtoile filante
J'ai adopté un jour un jeune fauve pour mes enfants Pour leur faire un cadeau de Noël Une véritable lionne abandonnée aux poils longs et hirsutes Une orpheline Je n'avais jamais vu de près de félin si sauvage et si sale Des gitans me l'avaient cédé contre...
Lire la suiteIl s'appelait Yvan
Il s'appelait Yvan Il n'était pas terrible du tout Il était beau et jeune Ce n'était pas mon ami Une amie m’a conté son histoire Il souffrait d'énurésie Il souffrait de la folie de son père Il souffrait de la peine de sa mère Son père Français et sa mère...
Lire la suiteLes fruits mûrs
Je vais te dire qui j'aime J'aime L'homme aux mains des terres oubliées L'homme au silence et à la chemise de rosée Et toi Quand la musique est là Quand tout s'offre Quand tout vibre Coques bercées par les marées Plissés humides Dentelles mouvantes Roulés...
Lire la suiteLe chant dans la tourbière
Tu ne prends rien à la légère Ni la vision d'une bergère Ni le vison d'une clairière Ni même un chant de cimetière Sans doute as-tu raison mon frère Chaque vision est la première Et les saisons d'une rivière Sont les joyaux de la chimère J'ouvre une porte...
Lire la suiteSi j'aime la poésie
Si j'aime les poètes? J'aime les ruisseaux qui bullent comme des encriers Et qui à l'aube de leur jeunesse Taillent à même le roc Pour y sculpter des âmes blessées J'aime les mots qui couvrent les peaux nues Et qui à l'aube des tempêtes Creusent des sillons...
Lire la suiteFantasme de l'homme aux mains des terres éblouies
J'ai aimé l'homme aux mains des terres éblouies De longues truites argentées nageaient dans les eaux de ses yeux Et des loutres graciles glissaient, légères sur son dos courbé Il n'avait plus d'ongles mais au bout de ses doigts Des hippocampes dorés Il...
Lire la suiteSITAUDIS
Je le remets parce que j'y lis des textes de plus-en-plus éclairants. Des textes sur la paranoia des classes dirigeantes par exemple mais pas seulement. Je connais déjà ça dans la branche fasciste de ma famille, la paranoia! Résultats de recherche Poésie...
Lire la suite